Un tour de vis supplémentaire est dans le pipeline. Le Premier Ministre haïtien, M. Ariel Henry, avec un débit calme, dans son discours d’investiture des membres du nouveau gouvernement, a pourtant annoncé des dispositions sévères dans les prochains jours.
Il faut se serrer la ceinture, a prévenu le chef de l’exécutif .
En dépit de la conjoncture déjà très difficile pour les entrepreneurs, les opérateurs économiques et les citoyens en général le Premier Ministre est convaincu qu’une relance de l’économie passe par une hausse des impôts et la fin des subventions sur les produits pétroliers.
C’est clair, le chef de l’exécutif confirme la fin des subventions qui ont fait perdre 39 milliards de gourdes à l’état au cours du précédent exercice fiscal.
M. Henry veut à tout prix éviter un déficit de 60 à 90 milliards de gourdes en 2022.
La hausse des prix est inévitable et le Premier Ministre brandi la menace d’une incapacité d’importer des produits pétroliers si aucun ajustement des prix n’est appliqué.
Le chef du gouvernement est préoccupé uniquement par le timing. Peut on annoncer une hausse des prix du carburant en décembre ou au début de l’année.
Les officiels ont toujours en memoire les émeutes de juillet 2018. La phobie des prix du carburant semble être la principale cause du retard de l’application des nouveaux tarifs sur les prix de l’essence à la pompe.
LLM / radio Métropole Haïti