Il y a des avancées en matière d’état de droit en Haïti, selon Laurent Lamothe

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Le Premier Ministre Laurent Lamothe fait état des avancées en matière d’état de droit en Haïti, à la 67e session de l’Assemblée Générale des Nations Unies. Le Chef du gouvernement a souligné l’installation de la Cour de Cassation qui était amputée de son président et de plusieurs Juges depuis plus de cinq ans est devenue fonctionnelle et le Conseil supérieur du Pouvoir judiciaire (CSPJ). Le Premier Ministre haïtien, Laurent Lamothe, a insisté, ce lundi à la 67e session de l’Assemblée Générale des Nations Unies à New-York sur le rôle que les citoyens sont appelés à jouer dans un Etat de droit. « Comme l’éducation et l’Etat de droit sont indissociables pour la démocratie haïtienne comme un mécanisme pour le développement », dit-il, c’est la raison pour laquelle que ces deux concepts constituent les deux piliers du programme du Président de la République, S.E.M. Michel Joseph Martelly, et de la nouvelle équipe gouvernementale d’Haïti. Depuis l’ascension de Michel Joseph Martelly à la magistrature suprême de l’Etat, il s’est attelé à construire de manière irréversible un Etat de droit en Haïti. En effet, après l’adoption de la loi du 13 novembre 2007 portant organisation du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, celle du 15 novembre 2007 portant organisation de l’Ecole de la magistrature et celle du 27 novembre 2007 portant statut de la magistrature ; il a fallu attendre l’arrivée du Président Martelly au timon des affaires de l’Etat pour que ces textes de loi puissent être appliqués en vue d’organiser et de garantir l’indépendance du pouvoir judiciaire », a précisé le chef du gouvernement haïtien à la réunion de haut niveau sur l’Etat de droit des Nations unies. Pour le Premier Ministre Laurent Salvador Lamothe, les droits économiques et sociaux constituent la principale source de préoccupations du Président de la République et du Gouvernement. « Conscients de la situation dans laquelle se trouve plus de la moitié de la population, le Président Martelly et l’équipe gouvernementale adoptent tout un train de mesures en vue de soulager la souffrance des couches les plus vulnérables de la population. Ainsi plusieurs programmes sociaux exécutés par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités territoriales, des Affaires sociales et du Travail et du Commerce et de l’Industrie sont regroupés sous le Label « ABA GRANGOU » (Action contre la faim), a-t-il fait savoir. Le Premier Ministre a rappelé les accomplissements suivants : la Cour de Cassation qui était amputée de son président et de plusieurs Juges depuis plus de cinq ans est devenue fonctionnelle ; le Conseil supérieur du Pouvoir judiciaire, instance de contrôle et de gestion de l’appareil judiciaire a été installé. De plus, a-t-il indiqué, le Président de la République et l’équipe gouvernementale s’interdisent de s’immiscer dans le fonctionnement de l’institution judiciaire. Le Chef du gouvernement haïtien rappelle devant les représentants des Etats-membres que la nouvelle administration offre un cadre adéquat et des moyens financiers qui répondent aux besoins du système judiciaire. Pour la nouvelle équipe dirigeante d’Haïti, « le juge est la clef de voute et la condition de réalisation de l’Etat de droit » il lui incombe de garantir le respect de droit tant par les citoyens que par les organes de l’Etat. Le gouvernement travaille sans relâche pour que les juges soient à l’abri des pressions économiques et politiques. Radio Métropole Haïti

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