Les autorités électorales haïtiennes et les contributeurs au processus électoral ont tenu hier leur première séance de travail depuis le scrutin contesté du 28 novembre 2010.Pendant plus de 90 minutes des représentants de la communauté internationale dont le chef de la Minustah, Edmond Mulet, l’ambassadeur des Etats-Unis, Kenneth Merten et la cheffe de la délégation de l’Union Européenne Lute Faber ont discuté des préparatifs pour la poursuite du processus électoral.Les divergences de vues sur le rapport de la mission de l’OEA ont cédé le pas à une franche collaboration.La communauté internationale et les autorités électorales sont plus que jamais déterminées à réaliser le second tour du scrutin.M. Mulet révèle que les revendications relatives à l’annulation du scrutin n’ont pas été évoquées lors de la rencontre.Une fois de plus les ambassadeurs ont mis l’accent sur la nécessité d’appliquer les recommandations de la commission de l’OEA.Le représentant du secrétaire général de l’ONU estime que le rapport permettra de sortir de l’impasse actuelle.Tous les partenaires impliqués dans le financement du processus électoral réclament l’application des recommandations du rapport de l’OEA relatives à la tenue d’un second tour de la présidentielle entre Mirlande Manigat et Michel Martelly.Il faut croire qu’une entente a été trouvée entre la communauté internationale et les autorités électorales qui ont pu analyser le projet de calendrier électoral.Edmond Mulet indique que les résultats définitifs du premier tour pourraient être publiés au plus tard le 2 février 2011.Répondant aux questions des journalistes à l’issue de la rencontre, M. Mulet a réitéré la détermination de la communauté internationale à appuyer le processus électoral.Contrairement aux acteurs haïtiens M. Mulet a rendu hommage au travail des conseillers électoraux. LLM/ radio Métropole Haïti