Inauguration d’une maison de la justice à Cité Soleil

Le projet  » Kay Jistis » ( maison de la justice), financé par l’Agence américaine pour le développement International (Usaid) a été lancé hier à Cité Soleil par l’ambassadeur des Etats-Unis à Port-au-Prince, Janet Ann Sanderson, le chef de la Minustah, Hédi Annabi et le ministre de la justice, René Magloire.Le projet évalué à 550 000 dollars vise à apporter un appui aux citoyens les plus vulnérables, les femmes et les enfants, victimes de violence et de concilier les parties dans le cadre des litiges . Kay Jistis est appelé à former les juges de paix et les leaders communautaires dans le domaine de la résolution des conflits, promouvoir l’éducation civique et renforcer également les capacités judicaires du Tribunal de Paix. Dans son intervention lors de la cérémonie d’inauguration, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, Hédi Annabi, a d’exprimé sa satisfaction de voir concrétiser un projet pour la restauration de l’Etat de droit,  » fruit d’un partenariat exemplaire entre l’Etat haïtien et ses interlocuteurs tant nationaux qu’internationaux ».Le projet a vu le jour grâce à la mobilisation de tous les acteurs du système judiciaire haïtien a révélé le chef de la Minustah, précisant que les avocats du barreau de Port-au-Prince donneront des consultations gratuites. Pour sa part, l’ambassadeur des Etats-Unis en Haïti, Janet A. Sanderson, a indiqué que le Gouvernement américain a décidé de concentrer une grande partie des ses efforts dans le raffermissement du secteur judicaire. Le projet doit permettre la consolidation des liens entre la population et le système judiciaire a soutenu la diplomate américaine qui espère que Cité Soleil s’engagera résolument dans la voie de la stabilité et du progrès. Pour le ministre de la justice, René Magloire, Kay Jistis contribuera à la consolidation du climat de paix qui règne dans ce vaste bidonville depuis quelques mois. » Les résidents de Cité Soleil ont beaucoup souffert mais ont su faire preuve de maturité », a martelé le ministre Magloire.