Pour la première fois le président Martelly a évoqué la possibilité d’un report de la rentrée scolaire.Plusieurs secteurs de société civile dont l’Union Nationale des Normaliens Haïtiens (UNNOH) et l’Union Parents d’élèves Progressistes (UPEP) ont estimé que la rentrée scolaire sera impossible dans moins de deux semaines. »Nous allons décidé avec le ministère de l’éducation si la rentrée sera maintenue ou reportée », a fait valoir le président Martelly. Tandis que le chef d’Etat est préoccupé par son programme de subvention pour 100 000 enfants vulnérables, des leaders d’associations d’enseignants et de parents attirent l’attention sur les énormes difficultés des enfants déjà scolarisés. Le coordonnateur général de l’UPEP, Leo Litholu et secrétaire général de l’UNNOH, Josué Merilien, réclament des interventions de l’Etat en faveur des parents et des enseignants.Ils soulignent que le programme de subvention de manuels scolaires n’a pas encore été lancé. En guise de réponse les autorités ont révélé que les manuels pour le niveau fondamental seront subventionnés à 70% grâce a une aide du gouvernement américain. En revanche c’est le silence complet sur la loi sur les frais scolaire.Les syndicats et les associations d’enseignants réclament à cor et à cri la publication de cette législation.Le président Martelly doit publier cette loi que son prédécesseur René Préval avait refusé de publier, martèle M. Merilien. Son collègue de l’Upep dénonce les nouvelles hausses des frais scolaires dans le secteur privé.M. Lutholu accuse même un des dirigeants d’associations de directeur d’école, Rosny Desroches d’avoir fait des lobbies pour empêcher la publication de la loi par le président Préval. La législation abandonnée dans les tiroirs du Palais National est de nature à réduire l’appétit des directeurs d’école qui multiplient les initiatives visant a augmenter leur profit. LLM / radio Métropole Haïti
Incertitudes autour de la rentrée scolaire
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