Quatre jours après son décès le doute persiste sur la possibilité pour l’ex dictateur, Jean Claude Duvalier, de bénéficier de funérailles nationales. Le chef de l’état, Michel Martelly lui même s’est gardé de faire des annonces dans ce dossier qui suscite des controverses. Interrogé en marge d’une rencontre avec des dirigeants de partis politiques, M. Martelly a fait montre de prudence estimant qu’il revient à l’administration du Palais national de décider.Je ne gère pas ceci, a-t-il dit expliquant qu’il revient au service de protocole de s’assurer de la planification des cérémonies officielles. M. Martelly souligne que la décision sera prise dans le respect des lois haïtiennes.Dans un communiqué lundi M. Martelly avait exprimé sa tristesse après le décès de M. Duvalier. Les atermoiements de la Présidence correspondent aux hésitations de la Primature. Pierre Michel Brunache, le porte parole du Premier Ministre, avait indiqué lundi qu’aucune décision n’avait été prise en ce qui a trait aux funérailles de Baby Doc. Il avait évoqué les partisans et opposants de l’ex dictateur.Si on considère M. Duvalier comme un ex président il à droit à des funérailles nationales si on le considère comme un ex dictateur il n’y a pas droit, a-t-il laissé entendre. L’ex ministre de la justice a également pris le soin de saluer la mémoire des victimes de la dictature de François et Jean Claude Duvalier entre 1957 et 1986. Visiblement convalescent, M. Duvalier n’avait fait que de rares apparitions publiques depuis son retour d’exil le 16 janvier 2011.Il était l’objet de poursuites judiciaires pour crime contre l’humanité et détournements de fonds publics. LLM / radio Métropole Haïti
Incertitudes sur les funérailles de Jean Claude Duvalier
Publicité