L’émissaire du président du Brésil, Marco Aurelio Garcia , a entamé, le week-end écoulé, des discussions avec les secteurs politique et de la société civile pour favoriser un dialogue interhaïtien afin de stabiliser le pays. Le conseiller en politique extérieure de Luis Inacio « Lula » Da Silva souligne l’importance d’un tel dialogue qui bénéficie de l’aval des pays latino-américains réunis au Sommet de Rio, la semaine écoulée. Lors d’une rencontre avec des responsables politiques du secteur socialiste, l’envoyé spécial du président Lula a tenté de calmer le jeu en ce qui a trait à une éventuelle implication de l’ex-président Aristide dans ce dialogue. M.Garcia a confié aux dirigeants politiques que le Brésil ne souhaitait pas dépêcher un émissaire auprés d’Aristide en Afrique du Sud comme l’ont révélé à Associated Press des diplomates latino-américains qui ont pris part au Sommet. Micha Gaillard du Grand Parti Socialiste en formation indique avoir fait remarquer à M.Garcia que ce serait une erreur d’inclure Aristide dans ce dialogue. M.Gaillard indique que l’ex-président n’est pas étranger aux violences enregistrées à la capitale haïtienne depuis le 30 septembre, date du déclenchement de l’Opération Bagdad par ses partisans armés. De son côté, l’ancien Premier ministre lavalas, Jean Marie Chérestal, prône un dialogue tout en se démarquant de la violence organisée par les activistes lavalas. S’exprimant en marge d’une réunion à portée électorale du Midh de Marc Bazin, le dimanche 7 novembre, M.Chérestal a également souhaité que Fanmi Lavalas, le parti d’Aristide, fasse son bilan.
Initiatives du Brésil en faveur d’un dialogue national en Haïti
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