Inquiétude des organisations des droits de l’homme après les violents incidents du lundi 17 décembre

La Plate-forme des Organisations Haïtiennes des Droits Humains (POHDH) se déclarent vivement préoccupée suite aux violences enregistrées à Port-au-Prince et en province après le coup d’Etat avorté annoncé par le régime lavalas, le lundi 17 décembre . La POHDH dénonce l’incident des locaux de l’Opposition et la mise à sac du Centre de Recherches Economiques et Sociales et de Formation de Développement (CRESFED) , membre de la Plate-forme. Les responsables des organisations de défense des droits humains réclament du régime lavalas des mesures de réparation. La POHDH estime également que les acquis démocratiques obtenus à la suite de multiples sacrifices sont menacés par l’intolérance. D’un autre côté, le dirigeant de l’ALLAH, Raynold Georges, dont son cabinet d’avocat a été incendié le lundi 17 décembre par des membres d’Organisations Populaires (OP) pro-lavalas, s’en prend au président du 26 novembre Jean Bertrand Aristide. Maitre Georges, membre de la Convergence Démocratique ( Opposition ) souligne que les victimes doivent obtenir justice et réparation. Pour sa part, le militant de l’Opposition, Sauveur Pierre Etienne dénonce l’incendie des locaux des partis de l’Opposition et la destruction du CRESFED. M. Etienne qui est actuellement au Canada indique que le régime lavalas est rétrograde et incendiaire. Pour l’ancien porte-parole de la Convergence , il n’est plus question de négocier avec lavalas.

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