Insécurité en Haïti: l’Unicef préoccupé par le nombre alarmant de cas d’enfants enlevés et torturés

Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance se montre très préoccupé par les informations faisant état d’un nombre alarmant de cas d’enfants enlevés, séquestrés, torturés, violés et utilisés dans les opérations de terreur orchestrées par les bandits à Port-au-Prince. L’Unicef lance un appel pressant aux bandits pour qu’ils mettent fin immédiatement à leurs actes de violence. « Ceux qui commettent des actes répréhensibles contre des enfants devront tôt ou tard comparaitre devant les tribunaux », avertit la responsable de la section communication de l’Unicef en Haïti. Sylvana Nzirorera ne veut pas croire que des êtres humains pourraient torturer un enfant jusqu’à lui enlever ses deux yeux. Le seul pêché commis par cette inocente victime, c’est d’être issue d’une famille défavorisée. Les kidnappeurs l’ont torturé pour n’avoir pas été en mesure de verser la somme réclamée, selon les proches de l’enfant qui ne souhaitent pas révéler son identité. Qu’il s’agisse de cas de kidnapping, de séquestration, de torture, de viol, c’est une situation inacceptable répète la porte-parole de l’Unicef en Haïti.Et les autorités publiques doivent tout faire pour protéger les enfants contre toute forme de violence. l’Unicef est surtout préoccupé par le recurtement des enfants par des bandits qui opèrent à la capitale.La situation des quartiers contrôlés par les activistes armés préoccupe également l’Unicef. La porte-parole de l’agence internationale de défense des droits des enfants fait remarquer en raison des violences, les résidents de ces zones sont privés des soins de santé de base. Cette situation décrit par Sylvana Nzirorera de l’Unicef est malheureusement la triste réalité que vit le pays actuellement. Les enlèvements sont au quotidien. Et la situation va de mal en pis puisque les bandits ont, semble-t-il, passé une vitesse supérieure dans leur mouvement dénommé « opération Bagdad ». Ils enlèvent des enfants et des personnes âgées qui subissent le même sort que les autres victimes : séquestration, torture et viol. Ceux qui ne peuvent pas payer sont parfois tués rapportent certaines informations.