Le mouvement de protestation des étudiants de la faculté de médecine à tendance à s’amplifier de jour en jour.Le bras de fer entre les étudiants et le décanat, relatif à la réintégration de certains cours dans le curriculum, nuit aux malades de l’hôpital général. En effet les affrontements, quasi-quotidiens entre étudiants et forces de l’ordre, sont souvent ponctués de jets de pierres et d’utilisation de gaz lacrymogène. N’ayant que les agents de la PNH et les casques bleus de la Minustah comme seuls interlocuteurs, les étudiants ont ces derniers jours ajouté le départ des membres du décanat dans la liste de leurs revendications.5 semaines après le début du mouvement les étudiants réclament une intervention du rectorat de l’UEH. Des étudiants blessés lors des récents affrontements avec les forces de l’ordre étaient présents hier à l’occasion de la conférence de presse des leaders du mouvement.Dénonçant les violences des forces de l’ordre, les étudiants ont réitéré leur volonté à poursuivre leur mouvement.Quelques minutes après la conférence, les étudiants étaient a nouveau sur le macadam ( rue Oswald Durand) pour prouver leur détermination. Les étudiants dénoncent également la fermeture de la bibliothèque et le limogeage de plusieurs professeurs. Les revendications des étudiants sont qualifiées de justes par le président de la commission sénatoriale de santé, Rudy Heriveaux.Il s’étonne du retrait de certains cours, tels endocrinologie, génétique médicale, urologie etc., du curriculum de la faculté.Le parlementaire craint que ces décisions ne s’inscrivent dans le cadre d’un plan visant à saper la crédibilité de la faculté de médecine. LLM