Plusieurs facteurs sont pris en compte par des personnalités politiques pour expliquer le faible taux de participation aux sénatoriales du 19 avril. Les chefs de file de trois partis politiques, Fanmi Lavalas, Allians et GREH, avaient appelé au boycott de ce scrutin qu’ils avaient qualifié à l’avance de mascarade. Si les dirigeants de Fanmi Lavalas assimilent le faible taux de participation à un respect de leur mot d’ordre de boycott, le principal leader du Grand Rassemblement pour l’Evolution d’Haïti (GREH), Himmler Rébu a déploré l’entêtement des autorités électorale et gouvernementale. D’autre part, des spécialistes estiment que la décision d’interdire le fonctionnement des véhicules de transport en commun a constitué un obstacle au processus de vote.L’absence des tap-tap aurait entraîné un ralentissement des activités économiques et une diminution du flux de véhicules privés.En raison de cette disposition de nombreux électeurs n’avaient pas pu se rendre dans leurs centres de vote. Outre ces dispositions spéciales, la désaffection pour les politiques serait l’une des causes du faible taux de participation aux sénatoriales partielles.A la Gonâve des citoyens ont déclaré au correspondant de radio Métropole qu’ils n’avaient pas voté parce qu’ils n’ont aucun intérêt en un sénateur. Il s’agissait des premières élections dans lesquelles l’électeur était appelé à voter uniquement pour un sénateur. LLM
Interrogations sur les causes du faible taux de participation aux sénatoriales
Publicité