Les sénateurs n’ont pas réussi à fixer la date de la séance d’interpellation du premier ministre Jean Marie Chérestal. Un sénateur a infirmé le quorum de 14 membres nécessaires à la réunion de l’assemblée. Immacula Bazile, le premier sénateur du Sud-Est, a quitté la séance dans une phase décisive puisqu’il s’agissait de préciser la date de l’interpellation du chef du gouvernement . Les accusateurs de Jean Marie Chérestal au Grand Corps sont prudents , ils évitent d’attribuer le départ du sénateur Bazile à quoi que ce soit. Toutefois, Prince Pierre Sonson fait remarquer que ce départ innatendu l’a déconcerté. Mais la question semble avoir bien eu une couleur stratégique car, au niveau de la Chambre Basse, la décision de Madame Bazile est appréciée. Nahoum Marcélus, député Lavalas, s’enorgueillit du renvoi de la séance. “ Ces sénateurs lavalas qui cherchent à provoquer le départ du premier ministre Jean Marie Chérestal le font parce que le chef du gouvernement n’encourage pas la corruption dans les services publics. Ces parlementaires protestataires ont des revendications personnelles non satisfaites par le premier ministre” soutient le député lavalas. La question de renvoyer ou non l’équipe gouvernementale dirigée par Jean Marie Chérestal divise depuis quelque temps les lavalassiens au Palais Législatif. Dans cette affaire, chacun se positionne et multiplie les tractations pour avoir gain de cause, relèvent les observateurs politiques . Les tares sont dénoncées au grand jour comme pour dire que ce dossier ne mérite plus d’être traité en famille. Au Sénat , beaucoup de parlementaires se déclarent insatisfaits du bilan présenté le lundi 14 janvier par le premier ministre Jean Marie Chérestal . Ces sénateurs estiment que le gouvernement a failli à sa mission de changer les conditions de vie de la population.
Intrigues au Sénat autour de l’interpellation du premier ministre
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