Jacques Bernard démissionne de son poste de directeur général du CEP

Le directeur général du Conseil Electoral Provisoire, Jacques Bernard, a démissioné de son poste quelques jours après la publication des nouveaux règlements internes du CEP.M. Bernard, nommé par le chef de l’état, aurait depuis 4 jours acheminé sa lettre de démission au premier ministre, Jacques Edouard Alexis apprend t-on de source digne de foi.Les responsables de l’executif se sont jusqu’ici refusés à tout commentaire sur cette démission qui a été confirmée par des conseillers électoraux.Jacques Bernard ne se présente plus à son poste précise t-on.Des rumeurs sur l’éventuelle démission de M. Bernard circulaient depuis quelques jours.M. Bernard se plaignait que sa marge de manoeuvre serait reduite dans le cadre des nouveaux reglements internes.Au cours de cette semaine, des conseillers électoraux avaient démenti les rumeurs sur la démission de M. Bernard rappelant que ce dernier avait pris part aux négociations ayant permis la modification des règlements internes.En réaction, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Haiti (CCIH), Jean Robert Argant, croit que la modification des règlements internes est la principale cause de cette démission. » Il avait acepté le poste parce qu’il pensait que les règlements internes seraient maintenu », déclare M. Argant qui regrette que le pays perd une chance d’utiliser une personne compétente.Jean Robert Argant fait remarquer que M. Bernard ne représente pas le secteur privé puisqu’il n’est pas un consseiller électoral.Le secrétariat général de la présidence avait publié le 21 janvier 2008 les dispositions générales devant régir le fonctionnement du conseil électoral provisoire. Selon la présidence les règlements généraux qui viennent d’être publiés visent à permettre au CEP d’avoir une gestion efficace du processus électoral en clarifiant notamment la responsabilité des 9 membres de la structure administrative de l’institution par rapport à celle des responsables qui assistent et qui exécutent les taches relatives à la gestion des différents organes de l’institution électorale.Ce nouvel épisode dans le conflit autour des règlements internes entraînera des retards dans la préparation du projet de loi électorale indispensable à l’organisation des élections sénatoriales et indirectes.

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