Jacques Bernard dénonce l’hostilité de certains conseillers électoraux

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L’ancien directeur général du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Jacques Bernard, a confirmé sa démission faisant état de l’hostilité de certains conseillers électoraux.Il soutient que la modification des règlements internes a réduit sa marge de manoeuvre. Le secrétariat général de la présidence avait publié le 21 janvier 2008 les dispositions générales devant régir le fonctionnement du conseil électoral provisoire.Selon la présidence les règlements généraux doivent permettre au CEP d’avoir une gestion efficace du processus électoral en clarifiant notamment la responsabilité des 9 membres de la structure administrative de l’institution par rapport à celle des responsables qui assistent et qui exécutent les taches relatives à la gestion des différents organes de l’institution électorale.Tout en indiquant que le succès des élections dépend de la capacité du directeur général, M. Bernard se déclare inquièt pour la réussite du processus électoral. Il explique avoir intégrer des élements de modernité dans le système électoral précisant » je ne vois personne au sein du conseil qui a l’expertise pour faire fonctionner la machine électorale. Interrogé sur son remplaçant Jacques Bernard s’est refusé à tout commentaire. » Je laisse aux conseillers le soin de decider la meilleure façon d’agir », dit-il De plus, Jacques Bernard explique que sa présence au CEP découle de son expérience. » Les élections s’organisent au niveau de la direction générale », fait-il remarquer. M. Bernard ne se considerait pas comme le représentant du secteur privé puisqu’il ne faisait pas partie du conseil d’administration de l’organisme électoral. En ce qui a trait au comportement de l’exécutif, Jacques Bernard n’a adressé aucun reproche. » On ne m’avait fait aucune promesse « ,lance t-il faisant référence à la modification des règlements internes du CEP. L’ancien directeur général du CEP entend poursuivre ses activités à Port-au-Prince et à l’étranger. » Je passe une partie de mon temps à Port-au-Prince et une autre à Washington », ajoute t-il. Il s’agit de la troisième démission de Jacques Bernard à la direction générale du CEP.

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