Jean Bertrand Aristide sous haute surveillance en Afrique du Sud

Le Président déchu Jean Bertrand Aristide est placé sous haute surveillance à l’occasion des prochaines élections en Haïti, c’est la garantie donnée à la Communauté internationale par le chef de l’Etat sud-africain Thabo’m Beki, selon le chef de la diplomatie américaine Condoleezza Rice. La secrétaire d’Etat américaine qui effectuait une brève visite dans la capitale haïtienne, mardi, a laissé entendre que Jean Bertrand Aristide n’était pas libre de tout mouvement en Afrique du Sud où il vit en exil depuis plus d’un an. « L’ancien chef d’Etat haïtien est sous haute surveillance du pouvoir de Thabo’m Beki qui a donné la garantie à la communauté internationale de ne pas laisser l’ancien président d’intervenir dans le débat politique en Haïti », a révélé Condoleezza Rice. La secrétaire d’Etat croit qu’un retour du président déchu haïtien n’est pas dans l’ordre des choses possibles. Elle insiste sur la nécessité de renforcer le climat de sécurité dans le pays en vue de garantir le bon déroulement des élections. Selon des partis politiques de l’ancienne opposition à lavalas, Jean Bertrand Aristide finance et dirige le mouvement armé dénommé « Opération Bagdad » déclenché le 30 septembre 2004 par ses partisans pour obtenir son retour physique en Haïti. Dans le cadre de ce mouvement violent, plus d’un millier de personnes dont une cinquantaine de policiers ont été tuées dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Ses partisans (les chimères) seraient impliqués dans les cas de kidnapping, de viol et de lynchage orchestrés contre des membres de la population, selon des enquêtes menées par la Police nationale.

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