
Le Centre Œcuménique des Droits Humains se réjouit de la décision du Tribunal pénal fédéral (TPF) de rejeter le dernier recours contre la remise ordonnée en février dernier par l’Office fédéral de la justice (OFJ).Jean Claude Bajeux, directeur exécutif du Centre indique que cette décision prouve que les abris pour les dilapidateurs des caisses de l’Etat diminuent de plus en plus.Plaidant pour la fin de l’impunité M. Bajeux rappelle que tout plan de développement économique exige des mesures concrètes contre la corruption.Répondant aux questions de radio Métropole, M. Bajeux a mis l’accent sur la nécessité pour que les gouvernants mettent fin à un système d’impunité réciproque qui permet d’utiliser tranquillement les fonds détournés des caisses de l’Etat.Il attire l’attention sur les risques d’amenuisement de l’aide internationale si des hauts fonctionnaires continuent à détourner les fonds publicsLe Centre Œcuménique des Droits Humains et plusieurs autre organisations de défense des droits Humains dont le GARR, Transparency International, POHDH et Justice et Paix, avaient apporté leur contribution dans la documentation de l’accusation contre l’ex-dictateur Jean Claude Duvalier.M. Bajeu est satisfait de ce travail silencieux qui a permis de rapporter les cas de dilapidations des caisses publiques entre 1957 et 1986. » La justice helvétique affirme que l’organisation utilisée par M. Duvalier est une organisation criminelle », rappelle M. Bajeux pour qui les autorités haïtiennes doivent sévir contre les représentants de cette organisation en Haïti.Interrogé sur le peu d’intérêt porté par les organisations de défense des droits humains aux cas de dilapidation des fonds publics enregistrés sous le gouvernement de Jean Bertrand Aristide, M. Bajeux révèle que ces organisations ont contribué à compléter des dossiers.Il informe que des informations ont été fournies sur les cas de corruption enregistrés à la Téléco entre autre.LLM