Les funérailles du juge instructeur Jean Serge Joseph ont été chantées le dimanche 11 août 2013 à l’église Melkite de Montréal. Intervenant en la circonstance le président de l’Association Nationale des Magistrats Haïtiens (Anamah), Durin Duret a salué la mémoire de Jean Serge Joseph.Il était le plus sage d’entre nous et aucun d’entre nous n’ose dire le contraire », a-t-il ajouté. M. Durin a une nouvelle fois réitéré ses accusations à l’endroit des chefs de l’exécutif qui auraient provoqué le décès du magistrat.Selon le président de l’Anamah, le magistrat avait été agressé lors d’une rencontre le 11 juillet 2013. Afin de pérenniser la mémoire de Jean Serge Joseph, l’Anamah a créé un prix en son nom qui récompensera « des juges pour leur courage et leur intégrité dans la distribution d’une saine justice ».Dans le même temps, M. Durin appelle à la mobilisation et à la solidarité des juges pour que justice soit rendue. »Si tout est possible à la vertu, aucune faute ne doit rester impunie », a-t-il soutenu. Outre sa femme, Rachelle Acela, et des membres de la famille, le juriste Samuel Madistin et le responsable du RNDDH Pierre Espérance avaient assisté aux obsèques. Entre temps le rapport de la commission sénatoriale d’enquête sur le décès du juge Jean Serge Joseph n’a pas été voté par le Sénat.Le conseiller du chef de l’état, Youri Latortue a dénoncé un rapport partisan qui est « irrecevable dans le fond et la forme ». Trois autres enquêtes sont réalisées par une commission parlementaire, le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ) et le Parquet de Port-au-Prince. Au Canada le bureau du Coroner a également diligenté une enquête sur les circonstances du décès du juge.L’autopsie avait révélé que le magistrat était décédé suite à une hémorragie cérébrale interne. LLM / radio Metropole Haiti
Jean Serge Joseph a été inhumé à Montréal
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