Le président de la Commission Finance du Sénat, Jocelerme Privert, affirme que le gouvernement doit éviter les dépenses non essentielles dans le prochain budget. La Commission Finance du Sénat poursuit les consultations et séances de travail dans le cadre de l’analyse du projet de budget rectificatif déjà voté par les députés. D’après M. Privert, la réduction des recettes combinée à une hausse de salaire des enseignants, des policiers et des membres du système de santé, limite considérablement les ressources allouées aux investissements. Réagissant aux critiques de l’exécutif, le sénateur Privert a fait valoir que le rejet du budget par le Sénat a offert une porte de sortie au gouvernement.Le projet de budget rejeté en septembre 2013 ne comportait pas des ajustements de salaire pour les enseignants, les policiers et les membres du personnel médical, révèle M. Privert, concluant que le rejet du budget a permis au gouvernement de prendre en compte les revendications légitimes des citoyens. Le budget a sauvé le gouvernement, qui n’aurait eu aucun recours si le budget avait été mis en application, insiste t-il.Le président de la Commission Finance fait remarquer que les prévisions de recette de l’État par la DGI et la Douane ont été réduites de 3 milliards de gourdes.Dans le même temps les contributions de la communauté internationale ont été réduites de 12 milliards de gourdes. Les prévisions budgétaires revues à la baisse affectent d’avantage les investissements, déplore M. Privert rappelant que seuls des investissements peuvent améliorer les conditions de vie de la population. »Seuls les investissements publics peuvent promouvoir la croissance économique », a laissé entendre le président de la Commission Finance regrettant que les investissements soient la grande victime de cette pénurie de ressources. LLM / radio Métropole Haïti
Jocelerme Privert alerte sur la nécessité d’éviter les dépenses non essentielles
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