Johnny Jean proteste contre la libération des casques bleus uruguayens

L’affaire des 4 casques bleus uruguayens de la mission des Nations Unies en Haïti ayant violé un jeune haïtien revient au devant de la scène suite à la remise en liberté des agresseurs. Un tribunal uruguayen a ordonné la liberté provisoire pour ces 4 casques bleus détenus après l’agression de Johnny Jean à Port-Salut.La victime et son avocat ont exprimé leur indignation en raison de cette décision judiciaire. Johnny Jean, qui a l’époque du viol était âgé de 14 ans, s’est dit disposé à faire le déplacement pour porter plainte par devant un tribunal uruguayen.Interrogé par les journalistes, M. Jean explique qu’il a été agressé physiquement par un soldat uruguayen qui l’a conduit de force dans leur tente.Il précise que des haïtiens, qu’il n’a pas voulu nommer, ont essayé d’étouffer l’affaire. De son coté Gervais Charles, avocat de Johnny Jean a exhorté les autorités à ne pas confondre immunité et impunité.Il réclame un appui du gouvernement haïtien et de la Minustah révélant qu’une requête auprès du ministère des affaires étrangères a été vaine. Selon le juriste l’annonce de la relaxe des 4 soldats leur était parvenue par voie de presse et non par communication du gouvernement haïtien ou de la mission onusienne.Le motif allégué vise à culpabiliser la victime et à épargner les bourreaux, se plaint M. Charles rappelant que les faits semblaient bien établis à partir de la lettre d’excuse du président uruguayen au président haïtien. Les avocats informent que la victime et deux témoins sont disposés à déposer devant le tribunal uruguayen contre les casques bleus de la Minustah.M. Charles soutient que le gouvernement doit engager une action publique contre ces soldats et a pour devoir d’informer le gouvernement haïtien de toutes les étapes de la procédure. LLM radio Métropole Haiti

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