José Serullé Ramilla souhaite qu’Haïti et la république Dominicaine forment deux états fédérés

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L’ambassadeur dominicain à Port-au-Prince, José Serullé Ramilla, affirme que les relations haïtiano-dominicaines sont bonne,s soulignant que plus de 20 000 dominicains résident en Haïti.L’ambassadeur Serullé Ramilla émet le vœu que dans un avenir pas trop lointain Haïti et la république Dominicaine évoluent dans le cadre d’un état fédéré. » Il n’y a jamais eu de grand conflit entre les deux pays », indique le diplomate dominicain faisant valoir que sa proposition est basée sur le model d’intégration, utilisé dans le cadre de l’Union Européenne.Il fait remarquer que la proposition provient d’un citoyen de l’île Quisqueya et non de l’ambassadeur dominicain.Cependant José Serullé Ramilla croit que ses sentiments sont partagés par le président dominicain Leonel Fernandez.Intervenant à la rubrique  » Invité du jour  » de radio Métropole, M. Serullé Ramilla a expliqué que sa proposition doit être envisagée sur une période de 10 ans. » On peut se fédérer au niveau de la législation sur l’environnement, dans les domaines migratoire, commerciale et communicationnel », dit-il espérant qu’Haïti réalisera entre temps des progrès économiques et sociaux importants.José Serullé Ramilla qui se présente comme un quisqueyen ( citoyen de l’île Quisqueya) rappelle avoir œuvré dès sa jeunesse pour le renforcement des relations entre les deux peuples.L’ambassadeur dominicain nie avoir été l’objet de persécutions en raison de ses prises de position en faveur de l’unité de l’île. » Le président Fernandez a un énorme respect pour le peuple d’Haïti et la culture haïtienne », dit-il tout en expliquant que l’alliance avec les ultra nationalistes s’inscrit dans le cadre des efforts pour renforcer le progrès économique de la république dominicaine.Selon l’ambassadeur Serullé Ramilla les nombreuses interventions du président Fernandez réclamant une plus grande assistance financière en faveur d’Haïti prouve son engagement en faveur du progrès économique d’Haïti.En ce qui a trait au dossier de la grippe aviaire, le diplomate dominicain confirme qu’une délégation de l’OIE se rendra en république dominicaine dans les prochains jours afin de lancer le processus de certification des fermes dominicaines. » Ce problème nous a permis de renforcer les relations entre les deux pays, dans le domaine de la santé animale », déclare M. Serullé Ramilla admettant qu’au début des groupes d’agriculteurs avaient assimilé la mesure d’interdiction à un mépris.

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