Le conseiller du chef de l’Etat, Joseph Lambert, rejette les accusations de la coordonatrice de Fanmi Lavalas qualifiant le dialogue de monologue entre le gouvernement et les partis proches de l’administration Martelly. Fanmi Lavalas au contraire a une pratique de monologue, rétorque l’ex sénateur Lambert critiquant vertement le comportement de cette formation politique qui avait été l’instigateur des élections frauduleuse de 2000.Il rejette les revendications relatives à la formation d’un gouvernement de consensus faisant valoir que la constitution définit les modalités de formation d’un gouvernement par un chef d’état élu.M. Lambert se demande si Fanmi Lavalas n’avait pas déjà prévu d’abandonner les discussions.Il y a des gens qui veulent participer au dialogue mais d’autres veulent détruire le processus de dialogue, déplore M. Lambert faisant allusion au départ de la coordonatrice de Fanmi Lavalas. Pour le chef de file de Combite Sud Est, le dialogue continue d’enregistrer des progrès en dépit du retrait d’un des mandataires des partis politiques.Le départ d’un des acteurs peut passer inaperçu, a laissé entendre M. Lambert qui minimise l’impact du retrait de Fanmi Lavalas sur les résultats des négociations. Dans le même temps il rappelle que certains dirigeants ont eu des positions dissidentes sur les accords autour des thèmes de la gouvernance et des élections. Ces prises de positions seront consignées dans les procès verbaux mais les dirigeants de ces partis continuent de participer aux discussions. D’après le conseiller du chef de l’Etat l’Exécutif s’engage à approuver les points de consensus convenus entre tous les partis politiques lors de la première phase du dialogue. LLM / radio Métropole Haïti