Le fils aîné du président défunt, Jovenel Moïse affirme sans ambages, qu’il poursuit le combat de son père contre le système.
Conscient de la puissance des garants du système, M. Moïse n’entend pourtant pas lâcher prise en dépit de l’assassinat de son père.
Il fait remarquer que les intérêts de la population et ceux de ces élites d’origine Européenne notamment sont iréconciliables.
Il se réjouit que son père ait choisi de défendre les intérêts de la population.
Le sacrifice de Jovenel Moïse ne sera pas vain, confie t-il.
La lutte contre le système est sur le point de s’intensifier, croit M. Moïse faisant valoir que de nombreux jeunes sont disposés à s’impliquer dans ce combat.
Les tenants du système avaient oeuvré à diaboliser mon père, regrette Joverlin Moïse qui présente le défunt président comme un sage.
C’était une bibliothèque ambulante, argue t-il.
Interrogé sur l’enquête M. Joverlin Moïse a jugé que les cerveaux du crime n’ont pas été inquiétés.
Ceux qui ont été appréhendés sont des outils, du crime odieux.
Joverlin reprend les paroles de son père, le système changera un jour. La nation ne va pas mourir.
Jovenel Moïse est le 5 ème président assassiné. Chaque 43 ans un chef d’état est assassiné en Haïti c’est trop, lâche t-il lors de l’émission Le Point de télé Métropole du vendredi 8 juillet 2022.
Interrogé sur l’enquête des autorités américaines, Joverlin se refuse à tout commentaire. Il déplore toutefois le manque de transparence de la justice américaine.
En ce qui a trait à Haïti il constate que l’enquête n’a pas démarré.
Le fils aîné de Jovenel Moïse préconise de préférence une enquête internationale sous la bannière des nations Unies.
LLM / radio Métropole Haïti