Kesner Pharel : si l’on n’atteint pas la croissance cette année, c’est la misère assurée

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Une nouvelle fois ce vendredi, l’économiste Kesner Pharel s’est montré très préoccupé par la situation du pays. Les incertitudes ont été nombreuses en janvier. Ce qui n’a pas contribué à une augmentation de la consommation ou des investissements, note-t-il.

Ceci était prévisible si l’on tient compte de ses précédentes analyses, rappelle l’économiste. Toutefois les déficits budgétaires semblent se creuser  au premier trimestre 2021, et cela laisse entrevoir le pire :

« Si l’on n’atteint pas la croissance cette année, c’est la misère assuré » a-t-il laissé entendre pendant le journal du matin de Radio Métropole.

Un taux à plusieurs vitesses…

Si la stabilité de la valeur de la gourde face au dollar parait un point positif dans l’ensemble, pour les analystes économiques, Kesner Pharel, lui, se montre plus mesuré :

« Le taux reste fixe. Mais il varie selon les montants demandés. Ce qui cause des distorsions au niveau du marché. »

Sans une disponibilité rapide de dollar à des taux corrects, il sera difficile pour les importateurs de constituer des stocks, explique-t-il.

Ces difficultés pour se procurer la devise américaine vont être la cause de retards importants et agissent sur les prix.

« L’instabilité politique est source d’instabilité économie pour les petites bourses », une formule qui revient désormais régulièrement dans la  bouche de l’économiste Kesner Pharel, pour clore ses interventions sur les ondes de Métropole.

AL/Radio Métropole

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