L’ UNICEF appelle à encore plus d’actions en faveurs des enfants haitiens

La Semaine de l’Enfant s’est terminée sur une note encourageante pour le respect des droits de l’enfant en Haïti. Selon L’UNICEF qui se réjouit : de la grâce présidentielle accordée à dix-huit enfants en détention. « La grâce présidentielle accordée à dix-huit enfants en détention est un pas important dans le domaine de la justice des mineurs, note le bureau de l’UNICEF en Haïti qui souhaite que l’Etat favorise les alternatives à la détention des mineurs. A l’heure actuelle, deux cent quarante-cinq enfants sont toujours détenus en Haïti, condamnés ou, pour la plupart, en attente de jugement. », peut on lire dans un communiqué. « Aucun enfant mineur ne doit se trouver en détention à l’aube de l’échéance de 2015. La volonté du Président haïtien et l’acte qu’il vient de poser avec une grâce présidentielle démontrent sa détermination à respecter les droits des enfants », a déclaré la Représentante de l’UNICEF en Haïti, Mme Françoise Gruloos-Ackermans. L’UNICEF salue également la ratification par le Parlement Haïtien de La Convention de La Haye de 1993 sur la Protection des enfants et la Coopération en matière d’Adoption Internationale. Cette Convention, déjà ratifiée par 80 pays, permet d’assurer un ensemble de mécanismes indispensables au bon fonctionnement de l’adoption internationale. Haïti a signé la Convention le 2 mars 2011, il restait au parlement de la ratifier, ce qui a été fait le 11 juin 2012. « C’est un moment historique pour le pays. La législation haïtienne est ainsi harmonisée avec les standards internationaux contenus dans la Convention de La Haye. Haïti requiert l’appui des autres pays signataires pour développer un système qui répond aux normes internationales selon le principe de réciprocité (art.39 de la Convention)» a souligné la Représentante de l’UNICEF. La parution du premier annuaire des maisons d’enfants présenté par l’IBESR met, enfin, en application le décret-loi de 1971. Ainsi, 725 maisons d’enfants sont aujourd’hui répertoriées. 372 d’entre elles ont été évaluées selon les standards minima. Mais seulement 9% (67) de ces maisons d’enfants sont accréditées. La base de données ayant, enregistré plus de 15 000 enfants, leur assure un début de protection et leur confère une reconnaissance ainsi qu’à leur famille. « Un enfant n’est pas né pour vivre en institution mais bien dans sa famille. Si l’institution est l’ultime solution, ce lieu doit être protecteur et l’Etat doit en assurer la responsabilité », réitère la Représentante de l’UNICEF en Haïti. EJ/Radio Métropole Haïti

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