La Table de concertation de l’opposition a annoncé ce lundi le lancement de la 3e phase de l’opération Burkina Faso dont l’objectif est de provoquer le départ de Michel Martelly . Ainsi, les leaders de la mobilisation anti-gouvernementale, annoncent trois (3) journées de manifestations à Port-au-Prince pour les 8, 10 et 11 janvier, précisant que les parlementaires qui acceptent l’extension de leur mandat, seront également concernés par cette phase de la mobilisation. Louis Gerald Gilles de la Fanmi Lavalas banalise la signature de l’accord du 29 décembre qu’il qualifie d’anticonstitutionnel, précisant que la nomination d’Evans Paul au poste de premier ministre ne peut en rien affecter la détermination de l’opposition d’exiger le départ de Miche Martelly. André Fadot, du Mouvement de l’Opposition populaire (MONOP) a pour sa part, déploré la décision de l’ancien responsable de la KID Evans Paul, estimant que ce dernier s’est prostitué, en acceptant dans les circonstances actuelles, un poste de premier ministre de Michel Martelly et de gâcher ainsi, son avenir politique.Loin de pouvoir apaiser la situation politique, cet acte ne fera qu’envenimer les contestations, ajoute-il. Le coordonnateur de l’OTAN, Assad Volcy, a critiqué les parlementaires qui, dit-il, ont renoncé au mandat qu’ils ont reçu du peuple haïtien en acceptant de faire le jeu du président de Martelly. Donc, lesparlementaires qui acceptent l’extension de leur mandat seront également concernés par cette phase de l’opération Burkina Faso, dit-il. La manifestation du 8 janvier prochain partira devant les ruines de l’Eglise Saint Jean Bosco, en passant par devant le parlement, le parquet de port au prince avant d’aboutir devant la faculté d’ethnologie aux champs de mars. MJ/Radio Métropole Haïti
La 3e et dernière phase de l’opération Burkina Faso est lancée
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