La 47e Législature contestée tire sa révérence et lance un urgent appel au Président de la République

Le mandat de la 47e Législature a pris fin, le lundi 12 janvier 2004 , comme prévu. Avant leur départ, les parlementaires contestés Lavalas ont adopté une résolution en trois (3) points demandant au Président de la République d’organiser sans délai de nouvelles élections en vue de combler le vide institutionnel . Dans son allocution , le président de la Chambre des Députés , Yves Christallin , a considéré comme un départ anticipé la décision de ses collègues de se retirer. L’opinion exprimée par le député Christallin n’a pas fait l’unanimité au sein de l’assemblée sortante . Certains parlementaires tels Saingladys Fleuranvil ont indiqué que leur décision relevait du sacrifice tandis que d’autres comme Simpson Libérus ont reconnu que leur mission avait bel et bien pris fin. A l’occasion d’une séance en assemblée nationale pour saluer le départ de cette législature dominée par le parti au Pouvoir , Fanmi Lavalals , le président contesté du Sénat, Yvon Feuillé , a dressé un bilan satisfaisant du travail réalisé par ses collègues . M. Feuillé en a profité pour s’en prendre à la presse indépendante et à l’ensemble de l’Opposition (partis politiques et société civile) . Le président du Grand Corps a mis en garde l’Opposition contre la colère du peuple car , selon lui, les opposants cherchent à prendre le Pouvoir par des chemins détournés. Dans son allocution, M. Feuillé a également demandé à l’Etat d’investir dans des secteurs clés tels le commerce et les produits pétroliers afin de contrer les grèves de protestation du secteur des affaires contre le Pouvoir . Quinze (15) sénateurs sur vingt-sept (27) sont en poste tandis que l’ensemble de la Chambre des Députés est renvoyé. Le Parlement issu des élections contestées du 21 mai 2000 est dysfonctionnel .

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