La Banque Mondiale accorde 1,6 millions de dollars pour la lutte contre la grippe aviaire

Le Conseil des Administrateurs aurait approuvé le 15 juillet à Washington l’attribution d’un don s’élevant à 1,6 millions de dollars à la République d’Haïti. Ce montant devra être utilisé à des fins de prévention du virus de la grippe aviaire, et devra donc servir à mettre en place des mesures de prévention, de surveillance, de déclaration, d’atténuation et de lutte contre cette maladie, dans la perspective d’une pandémie selon un communiqué de la Banque Mondiale. Les autorités haïtiennes avaient au début du mois de juin, indiqué avoir repéré le virus H5N2 dans plusieurs fermes avicoles et chez certains coqs de combat. Le virus H5N2, une souche de la grippe aviaire qui ne présente pas de risques pour les humains, avait été détecté en décembre 2007 en République dominicaine.  » Le but de ce projet est d’affronter la menace que représente la grippe aviaire pour la filière avicole et de prévenir une pandémie potentielle de grippe humaine « », a déclaré Yvonne Tsikata, directrice des opérations de la Banque mondiale pour les Caraïbes.  » Il est essentiel de renforcer les mécanismes de prévention et de lutte de Haïti pour protéger les couches les plus vulnérables « , ajoute t-elle. Le programme titré  » Projet de réponse d’urgence à l’influenza aviaire et humaine  » de la Banque Mondiale se concentrera sur plusieurs domaines de préparation et de prévention, dont l’hygiène vétérinaire, la santé humaine, et la communication. Les fonds serviront notamment à acquérir les connaissances requises sur l’état de la grippe aviaire en Haïti, à renforcer les installations de détection rapide et de lutte contre le virus, et à effectuer des tests de dépistage dans les fermes avicoles paysannes à des fins sanitaires. Le projet prévoit également la réalisation d’activités de prévention et de lutte contre la grippe aviaire et humaine au niveau national par le renforcement des capacités et la surveillance épidémiologique dans le secteur de la santé humaine, ainsi que par la création d’un mécanisme de lutte en cas de déclenchement de la maladie.