La Banque mondiale approuve un don de 1,25 million de dollars pour des projets dans des bidonvilles

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La Banque mondiale annonce avoir approuvé un don de 1,25 million de dollars pour financer des projets de développement communautaire participatif et renforcer des organisations communautaires à Cité Soleil et Bel Air, deux des bidonvilles de la capitale, parmi les plus touchés par la pauvreté et la violence. Dans un communiqué la Banque Mondiale indique que ce nouveau don du Fonds d’Aide aux pays en situation d’Après Conflits a plus précisément pour objet de contribuer à améliorer rapidement l’accès des résidents locaux à des services de base et des opportunités de génération de revenus tout en renforçant les organisations communautaires locales.  » Ce don fournira aux habitants de Cité Soleil et de Bel Air l’occasion de prendre une part active au développement de leurs propres communautés, qui sont parmi les plus durement éprouvées de Port-au-Prince » explique Caroline Anstey, Directeur de la Banque mondiale pour les Caraïbes qui ajoute :  » Nous espérons que les projets communautaires financés au moyen de ce don contribueront à améliorer la sécurité des habitants et les conditions de vie de milliers d’Haïtiens en difficulté dans ces zones marginalisées ». Selon la Banque Mondiale, ce Projet pilote de développement communautaire participatif dans la région métropolitaine de Port-au-Prince s’articule autour de trois grandes composantes : Assistance technique, projets communautaires et Administration et gestion de projets. »Ce projet pilote, qui pourra être transposé à plus grande échelle ultérieurement en cas de succès, vise deux zones subdivisées en une vingtaine de secteurs représentant une population totale avoisinant 400,000 habitants, dont 350,000 environ vivent à Cité Soleil », souligne la Banque mondiale .Notons que le communiqué de la Banque Mondiale précise que ce projet pilote de développement communautaire participatif s’inscrit dans le cadre de l’accélération des efforts déployés par la Banque mondiale pour assurer la desserte des bidonvilles les plus démunis de Port-au-Prince, jusque-là rendus souvent inaccessibles par les conditions de sécurité.

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