L’Agence Américaine pour le Développement International (USAID), la Banque Interaméricaine de Développement (BID), et la Brasserie Nationale d’Haïti S.A (BRANA), se sont joints aux agriculteurs de sorgho pour célébrer l’intégration de la BID au programme SMASH (Smallholders Alliance for Sorghum in Haiti . Selon un communiqué de l’ambassade américaine, la cérémonie a eu lieu le vendredi 8 janvier 2016 à L’Etoile du Nord à Carrefour Vincent (Drouillard). L’Ambassadeur des Etats-Unis en Haïti, M. Peter Mulrean, la Directrice Générale de la BRANA, José Matthijsse, le chef des opérations de la BID en Haïti, Gilles Damais, et des membres du secteur privé, ont participé à cette activité. Le projet SMASH vise à augmenter les revenus de jusqu’à 18.000 petits exploitants haïtiens qui vendent du sorgho local amélioré à la BRANA pour la fabrication et la commercialisation de la boisson Malta H. L’Alliance SMASH est un partenariat tout à fait innovateur entre un bailleur de fonds bilatéral (USAID), un bailleur de fonds multilatéral (BID), et des entreprises privées, pour améliorer la chaîne de valeur haïtienne, et par conséquent, augmenter durablement les revenus des agriculteurs. L’Ambassadeur Mulrean a déclaré:«Ceci est un programme pour les Haïtiens et par les Haïtiens. BRANA est une institution en Haïti, et les agriculteurs qui participent au programme SMASH auront un acheteur local fiable pour leur sorgho pendant des années à venir. Le gouvernement américain s’est engagé à travailler avec ses homologues haïtiens pour augmenter le nombre et la qualité de ce type de partenariat en Haïti». A date, SMASH a engagé 3,100 agriculteurs. La participation de la BID permettra d’étendre le programme à plus d’agriculteurs, dans plus de régions ayant un potentiel de culture du sorgho, notamment les zones de Limonade etMalfety dans les Départements du Nord et Nord-Est ; Croix des Bouquets, Cabaret et les environs de Port-au-Prince dans l’Ouest; Les Cayes, Camp-Perrinet Cavaillon dans le Sud. Le soutien de la BID permet également d’ajouter au programme des mesures propres à renforcer la résistance des cultures aux changements climatiques, afin de réduire la vulnérabilité des acheteurs et les producteurs de la chaîne d’approvisionnement. EJ/Radio Métropole Haïti