L’Opération de désarmement lancée par le régimne Lavalas ne fait pas recette . A ce jour , les détenteurs d’armes illégales ont boudé l’appel lancé par la police et le président de la république , Jean Bertrand Aristide. Trois (3) jours avant l’expiration du délai accordé aux concernés , la police avoue qu’elle n’a récupéré aucune arme. Toutefois, les responsables de la Sécurité Publique annoncent qu’un bon nombre de détenteurs d’armes sont venus se mettre en conformité avec la loi. Le directeur de la PNH, Jean Nesly Lucien et le secretairerie d’Etat à la sécurité publique, Jean Gérard Dubreuil , affirment que le désarmement entrera dans une phase opérationnelle, le 15 juin prochain . La décision du gouvernement de lancer cette campagne de désarmement intervient à la suite de violents affrontements enregistrés dans plusieurs quartiers populaires du pays . Le désarmement des bandes rivales est également une des conditions posées par l’Opposition pour reprendre les négociations avec le pouvoir en place . Cette question est aussi une source de préoccupation pour la communauté internationale qui, à travers le médiateur de l’Organisation des Etats Américains (OEA) , Luigi Einaudi , a relevé de graves problèmes de sécurité en Haiti et réclamé un désarmement sans exclusive. Dans un communiqué publié le vendredi 24 mai 2002 , les ministres de la justice et de l’intérieur respectivement Jean Baptiste Brown et Jocelerme Privert avaient précisé que passé le délai du 15 juin , la police procèdera à des fouilles systématiques en vue de la saisie des armes illégales encore en circulation. Le texte avait poursuivi que les contrevenants seront arrêtés et déférés par devant leur juge naturel .
La campagne de désarmement bat de l’aile
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