La Caraïbe décide de faire front commun contre le SIDA

La conférence internationale des pays de la Caraïbe sur le VIH/SIDA a pris fin , le dimanche 7 mars 2004 , à Santo Domingo avec l’engagement des différentes nations de la région de combattre ensemble contre la pandémie. Les participants sont sortis satisfaits des trois jours de discussions. Ils estiment que l’objetif principal de ce sommet a été atteint. Les pays de la Caraïbe sont d’accord sur le principe de faire front commun pour mieux lutter contre le Sida dans la région. Des engagements ont été pris en ce sens lors du sommet de trois jours sur le VIH à Santo Domingo. Un mécanisme doit être mis en place pour favoriser un meilleur partage des informations sur les études et les expériences faites par les différents états caraïbéens dans le cadre de la lutte contre l’épidémie. « Le SIDA représente une œuvre grave menace pour notre développement national et régional » , a notamment déclaré la Première Dame de la République au terme de la conférence internationale sur le Sida à Santo Domingo. Rose Gomez de Mejiia a précisé que cette lutte exige une mobilisation totale et une prise de conscience générale. Elle a lancé un appel à tous les secteurs impliqués dans la lutte contre le SIDA pour qu’ils fassent davantage d’efforts en ce sens. L’expérience haïtienne dans la lutte contre le Sida a été saluée par l’ensemble des pays de la Caraïbe représentés à la conférence de Santo Domingo. Madame Martha Butler de Lister de la Family Health International a mis l’accent sur la qualité des travaux scientifiques réalisés par les professionnels haïtiens de santé oeuvrant dans le domaine du Sida. Elle a encouragé les autres états caraïbéens très touchés par l’épidémie à suivre l’exemple de Haïti qui a pu stabiliser la prévalence du Sida. A la conférence de Santo Domingo du 5 au 7mars 2004, l’emphase a été également mise sur la prévention, la recherche de vaccin et le traitement des malades du Sida. Michel Sidibe de l’ONUSIDA a plaidé en faveur de l’accessibilité des anti-rétro-viraux à tous ceux qui en ont besoin. « On n’a pas le droit de laisser mourir une personne vivant avec le VIH alors que des médicaments capables de la maintenir en vie existent », a-t-il déclaré. M. Sidibe soutient qu’il faut agir maintenant. « Les gens ne peuvent plus attendre », a-t-il ajouté. Il a appelé les pays de la Caraïbe bénéficiaires du fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et la Malaria à gérer efficacement et dans la transparence les enveloppes mises à leur disposition.

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