La CARICOM lance une mise en garde aux autorités lavalas

LA l’ouverture du sommet de Bahamas, le président sortant de la CARICOM Arthur Owens a encouragé le président Aristide à oeuvrer en faveur d’un accord pour résoudre la crise politique afin de créer un climat propice aux investissements. Le premier ministre de la Barbade Arthur Owens affirme que la situation en Haïti représente une source de préoccupation pour toutes les nations de la Caraïbe. Le président sortant de la CARICOM donne la garantie que l’organisation continuera d’assister Haïti dans la recherche d’un gouvernement stable. “Nous allons maintenir cette position jusqu’à la résolution de la crise” ajoute le premier ministre de la Barbades. Arthur Owens rappelle que la participation de la CARICOM dans l’équipe de médiation régionale sur le dossier d’Haïti s’inscrit dans le cadre des effots visant à favoriser un compromis entre les protagonistes. Une adhésion à part entière d’Haiti dans la CARICOM risque de prendre du temps non seulement en raison de la crise politique mais également à cause de sérieux problèmes d’infrastructures dans différents domaines confrontés par le pays. Le président Jean Bertrand Aristie de retour à Port-au-Prince a reconnu que le défi était de taille. Il a même soutenu qu’une intégration bénéfique d’Haïti à la CARICOM passe d’abord par la capacité du pays à produire pour faire face à la concurrence internationale. Or ce n’est pas le cas pour le moment. L’instabilité politique enregistrée depuis ces dernieres années n’a fait que ralentir l’activité économique dans le pays et la production nationale dans le domaine de l’exportation est insignifiante. Le responsable adjoint de la CARICOM, Albert Ramdin a effectué plusieurs visites en Haïti en compagnie du numéro deux de l’OEA Luigi Einaudi. Les deux émissaires dirigeaient les pourparlers de Montana du 30 juin au mardi 2 juillet. Ils ont laissé le pays au lendemain de l’échec de ces discussions sans faire de commentaires.

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