Le dossier de la dénationalisation de plusieurs centaines de dominicains d’origine haïtienne sera traité ce lundi 24 mars 2014 par la commission inter américaine des droits humains (CIDH). Le chancelier dominicain, Carlos Morales Troncoso, doit défendre la position des autorités dominicaines face aux accusations de plusieurs organisations de défense des droits humains. Parmi les organisations ayant déposé des plaintes contre le gouvernement dominicain figurent le Centro Pedro Francisco Bonó, Solidaridad Fronteriza, Centro de Acción Social y Agraria (Cefasa), Fundación Étnica Integral, Centro Cultural Dominico-Haitiano, Movimiento Socio-Cultural de Trabajadores Haitianos, el Observatorio de Migrantes del Caribe, el Colectivo Mujer y Salud y el Centro por la Justicia y el Derecho Internacional. La CIDH doit plancher sur les accusations d’abus contre les haïtiens ainsi que la décision raciste de la Cour Constitutionnelle dominicaine.Le ministre dominicain des affaires étrangères sera assisté entre autre de Rhadys Abreu de Polanco, un expert en droits de l’homme, responsable d’un bureau au ministère des Affaires étrangères.La position des officiels dominicains divergent sur le dossier Le président de la Junte Central Électorale, Roberto Rosario avait cependant estimé que le gouvernement ne devrait pas se présenter par devant la Commission qui s’était déjà prononcée contre la décision 168-13 du tribunal constitutionnel. Le dossier de la dénationalisation de plusieurs milliers de dominicains d’origine haïtienne a provoqué le report de la troisième réunion binationale la semaine écoulée.Les autorités haïtiennes et les dirigeants de la Caricom avaient fait valoir que le président Danilo Medina n’avait pas respecté ses engagements visant la régularisation de la situation des dominicains d’origine étrangère. LLM / radio Métropole Haïti
La CIDH planche sur le dossier de la dénationalisation des dominicains
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