La Classe politique condamne le meurtre d’Amiot Métayer

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La Convergence Démocratique, la Société Civile et les Organisations de défense des droits de l’homme condamnent fermement l’assassinat du chef de « l’Armée Cannibale », Amiot Métayer. Ces secteurs de la vie nationale sont d’avis que ce crime vient compliquer le climat politique. Ils demandent à la justice de faire la lumière sur cette affaire. L’opposition, la Société Civile et les organisations de défense des droits de l’homme qui n’ont de cesse de réclamer l’arrestation d’Amiot Métayer dans le cadre des violences du 17 décembre 2001, voient dans cet assassinat une stratégie pour cacher la vérité autour de cette affaire. Loin d’améliorer le climat politique, l’assassinat du puissant chef d’OP Lavalas Amiot Métayer vient mettre de l’huile sur le feu, font remarquer Evans Paul et Rosny Desroches. Le leader de la Convergence Démocratique et le responsable de la Société Civile estiment que le volet de la 822 concernant l’arrestation de M. Métayer ne saurait être considéré comme un pas franchi dans le sens de l’application de la Résolution de l’OEA. « C’est un pas franchi dans le sens d’une aggravation du climat d’insécurité et d’impunité dans le pays », soutient Rosny Desroches. De plus, Evans Paul et Pierre Robert Auguste, dirigeant de l’Association des Entrepreneurs de l’Artibonite (AEA), s’interrogent sur le mobile du crime et invitent les membres d’OP Lavalas à tirer les leçons du sort qui a été réservé à Métayer, farouche partisan du Président Jean Bertrand Aristide. La disparition de plusieurs chefs d’OP Lavalas dans des conditions troublantes, entre autres, celles de Ronald Cadavre et Ronald Bèbè ainsi connu, ne laisse pas indifférents des partisans de M. Aristide. Outre « l’Armée Cannibale » qu’il dirigeait à titre de commandant en chef, Amiot Métayer, 41 ans et père de trois (3) enfants , était le responsable de l’Organisation Populaire Démocratique de Raboteau (OPDR).

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