Des chefs de file de plusieurs partis expriment leur support ou manifestent leur aversion vis-a-vis du premier ministre alors que M. Alexis se prépare à passer son premier test sérieux au parlement après 20 mois au pouvoir. Le chef de file du Grand Rassemblement pour l’Evolution d’Haïti (GREH), Himmler Rebu, se retrouve dans le camp des contestataires et qualifie l’interpellation du premier ministre d’indispensable.Il soutient que le peuple vit dans l’angoisse et espère que l’interpellation sera une bonne occasion pour le chef du gouvernement de fournir plus d’informations à la population. Tout en s’interrogeant sur les raisons qui empêchent au premier ministre de modifier son cabinet ministériel, M. Rébu soutient que la nation a » besoin d’explication et d’espoir véritable ».Intervenant à la rubrique » Invité du jour » de radio Métropole, m. Rébu a rejeté la théorie de l’impuissance avancé par les deux responsables de l’exécutif. » Il y a énormément de solution pour combattre la vie chère, le gouvernement doit avoir un plan d’action immédiate permettant à la population de survivre pendant 6 mois afin d’avoir les premières recolte », ajoute t-il. Tout en mettant l’accent sur la nécessite pour les paysans d’avoir accès à la terre, le chef de file du GREH croit qu’il est possible d’arriver à un surplus alimentaire dans 9 mois. Pour sa part le chef de file de l’Union, Chavanne Jeune, appui l’idée de solution conjoncturelle mais estime qu’il faut plancher sur des solutions structurel.Il se défend de vouloir conserver le poste ministériel de son parti mais souhaite le maintien du premier ministre Alexis. Le pasteur Jeune fait preuve de prudence mais souligne toutefois qu’il faut éviter une nouvelle crise au pays.Selon lui le renvoi du premier ministre peut entraîner le blocage du processus électoral et des hésitations dans l’aide de la communauté internationale.M. Jeune invite les députés à une autocritique rappelant qu’ils n’avaient pas prévu d’allocation dans le budget pour faire face à la cherté de la vie. » Changer les hommes n’amènera rien de nouveau, il faut changer les structures », ajoute t-il
La classe politique divisée face à l’interpellation du premier ministre
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