Des membres de la classe politique doutent que l’exécutif puisse parvenir à réaliser les prochaines élections législatives et municipales avant la fin de l’année. L’annonce de la réalisation de ces élections, en novembre prochain au plus tard, a été faite par le premier ministre Laurent Lamothe quelques jours seulement après son investiture. Pour le leader du parti politique RESPE, Charles Henry Baker, organiser les élections avant la fin de 2012 est techniquement impossible. « Rien de sérieux ne peut être fait en novembre, on est pratiquement en juin et rien n’est encore mis en place en terme d’infrastructure. Si le gouvernement veux faire perdurer la traditionnelle ‘’mascarade électorale », je pense qu’on peut les réaliser », affirme monsieur Baker qui se remémore encore des fraudes enregistrées lors des dernières élections présidentielles et législatives de 2010. Même son de cloche du coté du leader du parti politique GREH, Himmler Rebu qui estime que la promulgation de la constitution amendée annoncée par le président Martelly, le 25 mai dernier, est un autre débat politique qui s’ajoute a la question relative aux prochaines élections. « On n’a pas encore revu la loi électorale. La mécanique électorale telle qu’elle était montée avait exclu plus de 2 à 3 millions de votant. Donc, il faudrait tenir compte de toute cela», lâche l’ex-colonel. Rappelons que depuis le 8 mai dernier, le sénat se trouve amputé de dix de ses membre et le mandat des maires a pris fin, il y a de cela environ deux ans.. GA/ Radio Métropole Haïti