La Comission Interaméricaine des Droits de l’Homme inquiète pour la sécurité des militants des droits humains en Haiti

Le gouvernement Lavalas est dans la ligne de mire de la Commission Interaméricaine des Droits de l’ Homme en ce qui a trait au respect des droits humains dans le pays . Dans une lettre adressée au ministre des Affaires Etrangères, Joseph Philippe Antonio, la CIDH appelle le gouvernement à adopter des mesures conservatoires pour protéger la vie et l’intégrité physique des défenseurs des droits humians qui font l’objet de menaces. Ces menaces sont de la plus haute gravité , souligne la Commission qui rappelle que le secrétaire général de la Plate-forme des Organisations des droit de l’Homme (POHDH) , Pierre Espérance , avait déja été victime d’un attentat en 1999. La Commission estime que les militants ciblés se trouvent dans une situation de risque grave et que l’adoption de mesures conservatoires est nécessaire pour prévenir des dommages irréparables à ces derniers. Ces mesures conservatoires doivent rester en vigueur pendant six (6) mois. Après avoir entendu les observations des parties, la Commission décidera s’il convient de prolonger ou non ces dispositions. Les responsables de la Plate-forme des Organisations de Défense des Droits Humains saluent cette prise de position de la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme . L’Organisation Internationale de Defense des Droits de l’Homme , Amnesty International avait part de sa préoccupation par rapport à la situation des droits humains en Haiti. Dans une interview à Radio Métropole le mardi 13 novembre , l’un des responsables de l’organisation Paige Wilhite fraichement revenu d’une mission en Haiti avait affirmé que la situation était critique et qu’il y avait beaucoup de défis majeurs à relever.

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