Une semaine après l’inauguration de la CIRH les avis des dirigeants des partis politiques sont partagés en ce qui a trait à l’action de cet organisme en charge des projets de reconstruction.Le chef de file de Respect, Charles Henry Baker, croit que l’ex président Bill Clinton est de bonne foi et veut contribuer effectivement au développement d’Haïti.L’industriel révèle que l’émissaire spécial du secrétaire général de l’ONU veut recruter des haïtiens de la diaspora dotés d’une certaine compétence en vue de l’aider dans sa tache. Cependant M. Baker se dit préoccupé par les » activités politiciennes » du chef de l’Etat qui veut mettre les bâtons dans les roues de la commission intérimaire.Le chef de file du Conaced, Osner Févry, a une tout autre lecture de la situation.Il croit que la communauté internationale s’est accaparée du pouvoir et utilise Edmond Mulet, Bill Clinton et René Préval pour diriger le pays.M. Févry assimile la CIRH à un désordre approuvé par la communauté internationale.Interrogé sur le début des activités de la Commission Intérimaire, le juriste rappelle qu’une action judiciaire visant à déclarer illégale la loi d’urgence a été introduite par devant la cour de cassation.Le chef de file du Conaced préconise un dialogue entre les acteurs politiques afin de jeter les bases d’une vraie réconciliation. Il soutient qu’une action concertée des nationaux permettra de faire échec au plan de la communauté internationale.Refusant de participer aux manifestations des 5 formations de l’opposition, M. Févry déplore le comportement de certains leaders qui réclament le départ de Préval tout en acceptant la présence de Clinton. LLM / Radio Métropole Haïti
La commission intérimaire entre confiance et méfiance
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