La commission nationale de désarmement entend privilégier le dialogue dans son action

Le président de la commission nationale de désarmement, de démantèlement et de réinsertion, Alix Fils Aimé, affirme que l’objectif de la commission est de procéder à un désarmement général de tous les gangs. » Le travail de la commission n’implique pas uniquement des opérations policières » déclare Alix Fils Aimé qui précise  » il faut extirper la violence des esprits ». Le président de la commission nationale de désarmement annonce des séances de travail avec les responsables du ministère de la communication afin de préparer cette campagne de sensibilisation à la non violence.La CDDR compte travailler avec les différents secteurs de la société mais accordera une importance particulière aux enfants qui sont les principales victimes des chefs de gangs. » En travaillant avec les enfants sur le désarmement nous pouvons empêcher la formation de nouvelles générations de membres de gangs et ainsi remporter la victoire dans cette lutte » , soutient Alix Fils Aimé.Le président de la commission de désarmement donne l’assurance que l’objectif de la commission est de désarmer tous les membres des gangs sans tenir compte de leur classe sociale ou de leur appartenance politique. » Les bandits qui font l’objet d’une plainte judiciaire ne pourront intégrer le programme », indique Alix Fils Aimé qui explique que la commission ne peut se substituer à l’appareil judiciaire.Il critique la procédure, selon lui arbitraire, utilisée par la police nationale pendant la période de transition pour lancer des avis de recherche contre des individus, et indique que la CDDR entend ignorer les avis de recherche qui n’ont pas été motivés par une action en justice.Tout en faisant état de discussions avec des représentants de la communauté internationale pour la réussite du programme de désarmement, Alix Fils Aimé souligne que la commission œuvre au nom du gouvernement et n’est sous la tutelle d’aucune organisation internationale.Notons que l’arrêté présidentiel portant création de la commission stipule « qu’aucune action ne peut être intenté contre une personne agissant à titre de membre la commission pour des actes posés dans le cadre de sa fonction ».

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