La communauté internationale : arbitre de la crise

Au fur et mesure que les jours passent et que les effets de la crise politique se font de plus en plus sentir, Lafanmi Lavalas et le Groupe de Convergence se rejettent la responsabilité. Les protagonistes, dans leur discours, cherchent avant tout à s’assurer les bonnes grâces de l’International. « Intransigeance »,c’est le maître mot de Lavalas et de l’Opposition pour s’accuser dans la crise.Poursuivant sa politique de fait accompli, Fanmi Lavalas refuse de négocier tandis que la Convergence Démocratique s’éloigne du dialogue en réclamant l’option zéro. Cet argument est avancé depuis le 21 mai 2000 et ce discours est dirigé vers la communauté internationale. Les protagonistes semblent tout miser sur les pays amis pour s’assurer de leur support. A ce sujet, la lettre adressée le 31 mars à la Société Civile par le Groupe de Convergence le montre bien ; l’Opposition n’entend pas laisser l’International en dehors des négociations. De son côté, Lavalas ne semble reconnaitre qu’un vis-à-vis dans la crise, toujours l’International. Depuis le début de cette crise électorale née du scrutin du 21 mai 2000, le régime lavalas s’est toujours adressé à la communauté Internationale. La proposition en huit (8) points a été faite à l’Administration américaine et celle d’élections anticipées en 2002 et 2004 à la Tribune de l’OEA. Et cette campagne de charme et d’explication est dirigée par le chancelier haïtien Joseph Philippe Antonio. Alors la question aujourd’hui : lequel entre lavalas et la Convergence aura à l’emporter dans ce match politique avec comme arbitre, l’International ?. Texte de Goudou Jean Numa.

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