Les leaders de l’opposition réitèrent leur appel à la poursuite de la mobilisation afin de forcer le chef de l’état haïtien, Jovenel Moïse, à démissionner. Le leader de Pitit Dessalines, Moïse Jean Charles, accuse les Etats Unis d’Amérique d’être le principal support du président Moïse.L’ex sénateur avait déposé le jeudi 17 octobre 2019 un message de protestation à la représentation diplomatique américaine à Port-au-Prince. Proche des leaders de gauche de l’Amérique latine, notamment du Venezuela, M. Jean Charles, n’avait pas bénéficié de l’appui des autres leaders de l’opposition dans sa démarche. Certains leaders de l’opposition annoncent des grèves du secteur privé dans le cadre d’une intensification de la mobilisation. Par ailleurs des haïtiens de la diaspora entendent s’impliquer dans la mobilisation anti gouvernementale.Plusieurs leaders communautaires annoncent un sit in devant le siège de l’ONU le lundi 21 octobre 2019 afin de protester contre l’appui de la communauté internationale au président Jovenel Moïse. Cette semaine, le secrétaire général des nations Unies, Antonio Gutteres, et plusieurs ambassadeurs des pays amis d’Haiti ont appelé les acteurs haïtiens à engager un dialogue authentique. Toutefois l’opposition a rejeté ces appels au dialogue.M. André Michel juge que la mobilisation est à une phase avancée et se dit confiant que l’opposition obtiendra la démission de M. Moïse. LLM / radio Métropole Haïti
La communauté internationale dans le collimateur de l’opposition
Publicité