La communauté internationale n’a pas pu éviter le vide institutionnel

Des représentants de la communauté internationale avaient vainement tenté d’éviter un vide institutionnel au pays.L’ambassadrice des Etats-Unis, Pamela Ann White et le représentant de l’Organisation des Etats Américains (OEA), Fréderic Bolduc, étaient présents au parlement le dimanche 11 janvier lors de la convocation des parlementaires en assemblée nationale. L’ambassadrice des Etats-Unis a indiqué aux journalistes qu’elle était présente afin d’aider à trouver une solution à la crise. A maintes reprises les Etats-Unis avait encouragé les acteurs haïtiens à œuvrer afin d’éviter un vide institutionnel. 75 députés avaient répondu à la convocation tandis que seulement 9 sénateurs étaient présents. Parmi les sénateurs absents figurent des membres du G 6, des indépendants ainsi que des sénateurs de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL). Le coordonateur général de l’OPL, Sauveur Pierre Etienne, affirme avoir été contacté au téléphone par le représentant de l’OEA, Fréderic Bolduc.Le diplomate l’a invité à encourager les sénateurs de l’OPL à répondre à la convocation en assemblée nationale. Le professeur Pierre Etienne affirme avoir répondu négativement à la requête du diplomate canadien. En dépit de la présence de deux membres du G 6 lors de cette ultime tentative de réaliser une séance, la président du Sénat, Desras Simon Dieuseul a été contraint de reporter la séance.Un report définitif puisque la 49 eme législature ne pourra plus tenir une séance. M. Desras n’avait pas voulu faire de commentaire sur la présence des diplomates au Parlement.Est-ce l’ingérence, de la diplomatie ou de l’hypocrisie je ne sais, avait-il dit aux journalistes. LLM / radio Métropole Haïti

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