L’ambassadeur de France à Port-au-Prince, Patrick Nicoloso, exhorte les autorités gouvernementales et législatives à trouver un consensus afin de lancer le processus électoral. Invitant les acteurs politiques à régler leur différend pour permettre au système politique de bien fonctionner, le diplomate français a fait valoir qu’il ne revient pas à la communauté internationale de trouver une solution.Ce n’est pas à un étranger de venir régler les querelles existant entre les acteurs politiques par ici, a expliqué M. Nicoloso à un media local, Le Nouvelliste. Le diplomate a attiré l’attention sur les conséquences d’un report des élections.L’absence des élections ne constitue pas une situation propice pour attirer des investisseurs étrangers. Pour être plus précis, ils n’oseront pas venir. Je constate que les investisseurs locaux également ont du mal à prendre des décisions. Ils ne savent pas ce qui se passera dans trois mois, dans six mois ou dans un an. Tout cela est très préjudiciable au bien-être des Haïtiens « , a-t-il laissé entendre. Par ailleurs, l’ambassadrice des Etats-Unis à Port-au-Prince, Pamela Ann White, a eu des entretiens mercredi dernier avec le ministre de l’information.Une rencontre qualifiée de cordiale par le chef de file du parti Confiance, Rudy Heriveeaux. Entre temps la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) a lancé, à Verrettes (Artibonite), le premier forum sur la problématique de la violence électorale. La mission onusienne entend réaliser cette activité dans tous le pays afin de bannir la violence en période électorale. LLM / radio Métropole Haïti