Des représentants de la communauté internationale auraient tenté de convaincre les sénateurs du Groupe des 6 à infléchir leur position. Les 6 sénateurs de l’opposition radicale empêchent depuis plusieurs mois le vote des amendements de la loi électorale indispensable au lancement effectif du processus électoral. Le sénateur Moise Jean Charles a révélé qu’il avait eu le jeudi 22 août dernier une rencontre avec plusieurs diplomates étrangers à l’hôtel El Rancho. M. Jean Charles, opposant farouche au président Martelly, jouit d’une réputation à l’étranger et est perçu comme le leader du Groupe 6. Le représentant de l’organisation des états américains (OEA) présent à la rencontre, avait indiqué au parlementaire que le G 6 est perçu comme les vrais responsables de l’arrêt du processus électoral. La rencontre, qui a duré plus de trois heures, a permis aux responsables des représentations diplomatiques d’exhorter les sénateurs de l’opposition à œuvrer en vue de l’organisation des élections avant la fin de cette année. Le sénateur Jean Charles a défendu la position du G 6 arguant que les exigences relatives à la formation du CEP sont constitutionnelles.Le G6 réclame la formation d’un CEP suivant les prescrits de l’article 291 de la constitution avec les représentants de 9 secteurs de la vie nationale. Lors de la rencontre le sénateur Jean Charles a accusé le chef de l’Etat de ne pas avoir adopté les dispositions constitutionnelles pour l’organisation d’élections honnêtes, crédibles et transparentes.Pour lui le président Martelly œuvre dans le cadre de son plan visant à diriger le pays par décret. Le parlementaire s’est gardé de révéler les noms des autres diplomates ayant pris part à la rencontre. LLM / radio Métropole Haïti
La communauté internationale tente de convaincre le G 6
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