La Communauté Internationale très préoccupée par la situation en Haïti

Du secrétaire général de l’ONU à l’administration américaine en passant par les gouvernements français et canadien , l’appréhension est grande. Ce lundi 9 février 2004 , Washington a stigmatisé le comportement des autorités haitiennes pour leur support à violence. Dénonçant le mélange de gangs et de police mobilisés pour faire échec aux mouvements des groupes violents dans plusieurs villes , les Etats-Unis parlent de situation très compliquée en Haiti . Le gouvernement de Port-au-Prince use de ce mélange pour répondre aux actes de voilence qui secouent le pays , affirme Richard Boucher, porte-parole du Département d’Etat. Il a toutefois précisé que cette méthode ne pourra pas résoudre les problèmes haitiens . Tout en accusant le gouvernement haitien de contribuer assez souvent à la violence, les Etats-Unis font remarquer que seul le dialogue , la négociation et les compromis peuvent aider Haiti à trouver une solution à ses problèmes . « Nous pensons que la réaction du gouvernement haitien a contribué assez souvent à la violence », a précisé le porte-parole du Département d’Etat . Dans la dépêche de l’Agence France Presse datée du 9 avril, de Washington , les Etats-Unis font état non seulement du mélange de gangs et de police mais aussi de différents groupes , des bandes violentes , des « brutes » des deux camps qui sont impliqués dans ces actes de violence qu’ils disent condamner avec fermeté. Ils disent déplorer la perte en vie humaines lors des attaques aux Gonaïves à Saint Marc et dans d’autres villes . Dans le même temps, s’adressant aux secteurs impliqués dans ces violences , le Département d’Etat appelle le gouvernement haitien à respecter les droits spécialement les droits de l’homme de tous les citoyens et résidents d’Haiti et appelle tous les haitiens à respecter la loi. La position des Etats-Unis suit celle de la France qui exprime ses inquiétudes et appelle à l’arrêt de la violence . De son côté, le Canada lance un appel au calme et au respect du droit. Pour sa part, le secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies, Kofi Annan , annonce un accroissement de son engagement en Haiti en concertation avec l’OEA et la CARICOM. M. Annan s’est toutefois gardé de révéler la forme de l’engagement que son organisation compte prendre en Haiti, bientôt.

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