La communauté internationale s’engage une nouvelle fois à aider à la reconstruction d’Haïti et au renforcement de la démocratie dans ce pays. A l’ouverture de la conférence de Bruxelles, Louis Michel, le commissaire européenn au développement et à l’aide humanitaire se réjouit de cette initiative qui réunit les principaux acteurs instititutionnels impliqués dans la transition haïtienne. »Haïti doit trouver la stabilité nécessaire à son développement et devenir une société démocratique capable de gérer les changements sans recourir à la violence. L’engagement important de la communauté internationale, avec l’Union européenne en première ligne, ainsi que les efforts déployés par le gouvernement de Gérard Latortue, méritent d’être soutenus par le peuple haïtien », a déclaré Louis Michel.Les engagements de l’UE, premier contributeur au Cadre de Coopération Intérimaire sontv fixés à 294 millions d’euros. Ce montant se traduit par une centaine de projets dans tous les secteurs d’interventions et sur tout le territoire national. Il comprend également un financement important de 18 millions d’euros pour le processus électoral correspondant au tiers du coût total des élections.Après les conférences de Washington, Cayenne et Montéral, le rendez-vous de Bruxelles est le quatrième de ce type et le dernier avant les élections. Les ministres et hauts fonctionnaires présents travailleront sur l’amélioration de la gouvernance et la transition de la crédibilité de l’Etat, sur base des acquis de la période de transition. La conférence a pour objectif de définir les actions prioritaires à entreprendre par la communauté internationale et les parties haïtiennes pour contribuer à la stabilisation post-électorale durable.Sur proposition de la commission européenne, le conseil de l’UE a décidé lundi dernier la reprise de la coopération et a débloqué un montant de 72 millions d’euros du 9ème FED ( Fonds européen du Développement) pour Haïti. Cette décision vise à soutenir les efforts de démocratisation et de bonne gouvernance entrepris par le gouvernement haïtien et la tenue des élections générales.
La communauté internationale une nouvelle fois au chevet d’Haïti
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