La Convergence avance une date pour la reprise des discussions avec lavalas

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La Convergence Démocratique qui regroupe les principaux partis de l’Opposition se déclare prête à reprendre les discussions avec le pouvoir lavalas d’ici le 15 octobre. Toutefois, la coalition soutient qu’il est nécessaire de mettre fin aux persécutions politiques. Elle appelle le président du 26 novembre Jean Bertrand Aristide à prendre la décision qui s’impose. “ Il le faut et il suffit que M. Aristide ordonne à ses sympatisans d’arrêter les violences dont sont victimes les militants de l’Opposition pour que le climat politique soit propice aux négociations” a déclaré l’ancien sénateur Paul Denis. Le responsable de la Convergence Démocratique réaffirme la volonté de la coalition de l’Opposition de favoriser une solution à la crise politique. “ Nous sommes disposés à retourner à la table des discussions d’ici le 15 octobre pour mettre un terme à l’impasse” a t-il précisé. Interrogé sur un éventuel désaccord entre les membres de la Convergence sur le nombre de militants détenus , Paul Denis tente de rassurer l’opinion nationale et internationale en souligant que la coalition est à jamais unie. “ Il n’y a aucun désaccord entre nous. La preuve c’est que nous sommes tous là pour présenter cette conférence de presse. Et nous sommes prêts à retourner à la table des discussions” a indiqué Paul Denis qui rapporte avoir demandé au représentant de l’OEA en Haïti, Sergio Roméro Cuevas, de faire part au secrétaire général César Gaviria de la disponibilité de la Convergence à reprendre les discussions avec lavalas d’ici le 15 octobre. Notons qu’en début de semaine , une certaine confusion régnait autour du nombre de militants politiques emprisonnés suite aux déclarations contradictoires de messieurs Evans Paul et Paul Denis , tous deux dirigeants de la Convergence. Le prochain retour des émissaires de l’OEA, César Gaviria et Einaudi est à l’ordre du jour. La Convergence réclame la présence d’une mission de la commission interaméricaine des droits humains pour superviser la situation des droits de l’homme en Haiti.

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