La Convergence maintient ses conditions pour une reprise des discussions avec lavalas

Le Groupe de Convergence Démocratique continue de réclamer la création d’un climat d’apaisement propice à la reprise des discussions politiques. La principale coalition de l’Opposition dénonce ce qu’elle appelle la poursuite de la répression. La Convergence a présenté, le mardi 25 septembre, une dizaine de militants persécutés par des partisans du pouvoir lavalas à Thiotte, à Grand Gosier. Les victimes accusent le ministre de l’intérieur Henri Claude Ménard d’être à la base de cette campagne de répression. “ Des hommes armés qui affirment exécuter les ordres du ministre de l’intérieur nous ont battu sévèrement. Ils ont laissé entendre que désormais la formule tolérance zéro sera appliquée contre tous ceux qui veulent bloquer le régime lavalas” a dénoncé un militant de l’Opposition. Face à cette situation, la Convergence exige la fin de ces actes arbitraires afin de reprendre les négociations. Parallèlement, l’ancien sénateur Paul Denis indique que les militants arrêtés suite aux violences du 28 juillet ont été relâchés, ce qui parait contraster avec les propos tenus par un autre porte-parole de la Convergence lundi dernier . En effet, Evans Paul avait indiqué que près d’une dizaine de militants croupissaient encore dans les prisons. Toutefois, Paul Denis estime que la libération des membres du KID constituaient un pas dans la bonne direction mais le dirigeant de l’OPL continue de dénoncer les persécutions subies par les partisans de l’Opposition et menace de quitter la table des discussions si Lavalas, selon lui, ne fait pas preuve de bonne foi.

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