La Convergence réclame le départ d’Aristide tout en s’accrochant à la 822

La Convergence Démocratique s’en prend une fois de plus au Pouvoir Lavalas face à la persistance des actes de violences à travers le pays. Le regroupement de l’Opposition dénonce notamment ce qu’il appelle la répression déclenchée contre les manifestants anti-Aristide . Face à l’aggravation de la crise politique , la principale coalition de l’Opposition, dans un communiqué en date du 2 novembre 2003 , appelle la population à renforcer la mobilisation pour aboutir au départ du Président de la République . La Convergence Démocratique explique du même coup qu’elle reste attachée à la Résolution 822 de l’Organisation des Etats Américains (OEA) qui, entre autres, reconnaît le Président Aristide et réclame la tenue d’élections législatives et locales pour résoudre la crise politique née du scrutin du 21 mai 2000 . Dans le même temps, la Convergence par la voix de Paul Denis se dit persuadée que la solution à la crise doit passer par le levée de l’osbtacle au processus démocratique que constitue , selon l’Opposition, le Président Jean Bertrand Aristide. Interrogé sur les reproches faites par une autre frange de l’Opposition concernant le soutien à la fois à la Résolution 822 et à la Résolution du 15 décembre 2002 appelant au départ d’Aristide , le porte-parole de la Convergence indique que la position de la principale coalition de l’Opposition est claire. Paul Denis soutient que quelque soit le gouvernement en place , il ne peut jeter aux oubliettes la 822 qui prône le désarmement, le respect des libertés publiques , le châtiment des auteurs des violences du 17 décembre 2001 et une enquête sur les crimes politiques commis. M. Denis explique qu’il n’est pas question de tourner le dos à ces principes sinon ce serait la dictature mais la Convergence demeure attachée à la Résolution du 15 décembre .

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