La coupe du monde peut être un moment de trêve politique

Les avis des leaders politiques haïtiens sont partagés en ce qui a trait à la conduite à tenir durant la coupe du monde de football. Certains croient qu’il faut observer une trêve alors que d’autres veulent maintenir la pression.Le chef de file du regroupement Libération, Serge Jean Louis, affirme haut et fort que la mobilisation antigouvernementale se poursuivra durant la coupe du monde.Pour d’autres dirigeants politiques, non impliqués directement dans la mobilisation anti Préval, la coupe du monde ne change pas grand-chose.L’ex colonel Himmler Rébu, sportif connu et spécialiste en culture physique, appelle à la vigilance sur le plan social et politique durant cette période de distraction.Ancien préparateur physique de la sélection nationale, M. Rébu prévient que la coupe du monde ne changera pas le comportement des acteurs politiques. Le chef de file du GREH refuse d’employer le terme trêve arguant qu’on n’était pas impliqué dans une guerre.De son coté, Charles Henry Baker, ancien footballeur et tennisman, ne veut pas concentrer son attention sur l’Afrique du Sud.Le chef de file de Respect soutient que sa priorité est de poursuivre la structuration de son parti dans la perspective des élections générales.Revenant d’une rencontre avec des leaders locaux à Port Margot, M. Baker entend multiplier les déplacements afin que Respect puisse décrocher plusieurs sièges au Parlement.Il espère qu’entre deux séances de travail les mordus du football pourront lui faire des compte rendus des matches.Ce n’est pas l’avis d’Evelyne Chéron (Midh). L’ex sénatrice suggère au gouvernement de profiter de la trêve que la population lui accorde pour se diriger dans la bonne direction. LLM / Radio Métropole Haïti

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